Fin d’année : ralentissement ou rebond à saisir ?
La Banque de France confirme un ralentissement de l’activité dans l’industrie et le bâtiment, sur fond d’incertitude élevée. Les services résistent (+0,3 % de croissance au 3ᵉ trimestre), preuve que les petites entreprises gardent une longueur d’avance lorsqu’elles ajustent vite leur stratégie commerciale.
Sophie
11/5/20251 min read


Les derniers chiffres de la Banque de France (enquête de conjoncture – octobre 2025) confirment ce que beaucoup ressentent déjà : l’activité ralentit, surtout dans l’industrie et le bâtiment.
Les entreprises tiennent bon, mais la confiance reste fragile.
Dans l’industrie, les carnets de commandes se vident plus vite qu’ils ne se remplissent, notamment dans l’automobile, la chimie et le textile.
Côté bâtiment, même constat : le gros œuvre comme le second œuvre marquent le pas, et les prix ont tendance à fléchir.
En clair, le pipeline commercial se renouvelle difficilement.
À cela s’ajoute un climat d’incertitude bien installé : situation politique chahutée, tensions commerciales…
Résultat : beaucoup d’entreprises temporisent, repoussent les investissements et attendent de “voir venir”.
Mais tout n’est pas morose : le troisième trimestre affiche malgré tout une petite croissance de +0,3 %, tirée par les services — conseil, transport, hôtellerie-restauration — qui montrent une vraie capacité d’adaptation.
Bref, le contexte demande du sang-froid et de la stratégie.
Et c’est souvent dans ces moments-là que les petites structures font la différence : elles savent s’ajuster vite, resserrer leurs priorités et remettre un vrai coup de focus commercial.
